Ce samedi soir, deux (2) explosions massives ont retenti à une station de gaz de pétrole liquéfié (GPL), près de la capitale roumaine Bucarest, faisant un mort et blessant 46 personnes.
La situation est d’autant plus tragique que parmi les blessés, 26 étaient des pompiers, accourus sur les lieux juste après la première explosion. Ils n’avaient guère anticipé la deuxième explosion, plus violente encore, qui a projeté dans le ciel un impressionnant nuage ressemblant à un champignon.
Le président roumain Klaus Iohannis n’a pas tardé à réagir. Visiblement ému, il a partagé sur Facebook : « Face à une telle tragédie, une enquête approfondie s’impose. Il nous faut déterminer si des négligences sont à l’origine de ce drame. J’en appelle aux autorités pour qu’elles soutiennent sans délai les victimes et garantissent qu’un tel événement ne se reproduise plus ».
Le chaos était palpable et les secours, malgré le risque, n’ont pas hésité à intervenir. Cependant, Raed Arafat, à la tête du département des urgences de Roumanie, a partagé ses préoccupations avec l’AFP : « La région reste sous haute tension… un autre réservoir pourrait exploser ».
En plus du décès, huit (8) des blessés sont dans un état critique, avec de graves brûlures. Quatre (4) d’entre eux pourraient être transférés dans des hôpitaux à l’étranger, à la recherche de soins spécialisés.
Après l’explosion, les autorités ont vidé une zone de 700 mètres autour de la station.