Donald Trump exige despido masivo de funcionarios de diversidad y justicia ambiental

L’administration de Donald Trump a provoqué une nouvelle vague d’indignation en ordonnant, vendredi 24 janvier 2025, la fermeture de tous les bureaux fédéraux dédiés à la promotion de la diversité, de l’équité, de l’inclusion et de l’accesibilidad (DEIA), ainsi qu’à la justice environnementale. Cette mesure s’accompagne du licenciement des fonctionnaires de ces bureaux, actuellement en congés forcés, avec pour échéance deux mois. La directive a été confirmée par une note interne du ministère chargé des fonctionnaires.

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Cette décision intervient seulement cinq jours après l’entrée en fonction de Donald Trump pour son second mandat. Dans le même temps, il a également signé une série de mesures visant à restreindre le droit à l’avortement. Ce retour agressif sur des avancées sociales et environnementales marque une rupture nette avec les politiques précédentes en faveur des droits des minorités et des groupes marginalisés.

En mettant en congé forcé les employés des programmes DEIA dès mercredi 22 janvier, l’administration avait déjà donné le ton. Le ministère a explicitement autorisé les agences fédérales à commencer sans délai le processus de licenciement des fonctionnaires concernés. Selon les termes de la note, ces programmes sont jugés comme n’étant plus “prioritaires” dans la gouvernance fédérale.

Le terme DEI (ou DEIA) a été au cœur des discours conservateurs ces dernières années, devenant un symbole d’opposition pour la droite dure américaine. Ces programmes, souvent associés à des initiatives de recrutement de personnes issues de minorités raciales ou sexuelles, sont dénoncés par les républicains comme des manifestations de favoritisme ou de discrimination inversée. Cette rhétorique a été particulièrement visible lors de la campagne présidentielle, où des personnalités comme Kamala Harris ont été critiquées sous prétexte qu’elles seraient des « produits » de ces politiques.

Une attaque frontale contre les minorités et la justice sociale

Outre les programmes DEIA, la justice environnementale a également été ciblée par cette décision. Ce concept, défini par l’Agence de protection de l’environnement (EPA), vise à garantir un traitement équitable et une participation active de tous les citoyens, quelle que soit leur origine, dans les décisions affectant leur santé et leur environnement. Jusqu’à présent, l’EPA disposait d’une branche dédiée à cet enjeu crucial, désormais dissoute.

Donald Trump a également poursuivi son offensive contre les droits des personnes transgenres, en déclarant dès son premier jour de mandat, le 20 janvier, que son administration ne reconnaîtrait plus que « deux sexes, masculin et féminin ». Cette annonce marque un renversement brutal des avancées obtenues sous les administrations précédentes en matière de reconnaissance des identités de genre.

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Une politique alignée sur la droite conservatrice

Ces décisions reflètent la stratégie affichée de Donald Trump de s’en prendre aux initiatives qu’il considère comme les « excès » des politiques progressistes. Tout au long de sa campagne, il a martelé sa volonté de recentrer les politiques fédérales sur une vision conservatrice, opposée aux droits des minorités et aux initiatives environnementales.

Cette offensive a suscité des critiques virulentes de la part des défenseurs des droits humains et environnementaux. Les partisans de ces programmes estiment que leur démantèlement accentuera les inégalités sociales et environnementales, tout en réduisant les protections des groupes les plus vulnérables de la société américaine.

En agissant ainsi, Donald Trump s’aligne sur une base électorale conservatrice et revendique une rupture claire avec les politiques progressistes des années précédentes. Ce limogeage massif, combiné à d’autres mesures similaires, ne manquera pas de marquer durablement son second mandat, tant au niveau national qu’international.

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